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Les Écrins - Terre d'alpinisme - Terre de rêve

LE PAYS DES ÉCRINS, UN TERRITOIRE UNIQUE

Le Pays des Écrins est un territoire unique situé aux portes du Parc national des Écrins qui préserve des espaces naturels d'une grande beauté. Ses principaux atouts : une grande diversité de paysages, des sites remarquables comme le Pré de Madame Carle, une faune sauvage abondante et une riche végétation abritant de nombreuses variétés de fleurs. Torrents et cascades inondent de fraîcheur le fond des vallées où se blottissent les villages et hameaux au charme typique. Il jouit également d'un climat privilégié avec un fort ensoleillement et un ciel au bleu exceptionnel...

Sauvage, authentique, cette région a su préserver son caractère naturel et est estampillé « haute-montagne » par tradition. Son cadre de montagne est majestueux, avec ses forêts de mélèzes, ses lacs d'altitude, ses glaciers et surtout ses sommets aux noms prestigieux du massif des Écrins.

Activités de montagne et de pleine nature

En choisissant le Pays des Écrins pour pratiquer le ski de randonnée, le ski hors-pistes, le télémark, l'alpinisme… ou toute autre activité de pleine nature, vous faites un choix authentique !

Les gens qui y vivent vous feront découvrir la passion qu'ils ont pour leur terre et leurs racines. Qu'ils soient recouverts d'une verdure chatoyante ou d'or blanc massif, découvrez ces sites et panoramas uniques et profitez de ce spectacle hors du commun

Alpinisme... Le grand vertige !

L'alpinisme est une pratique sportive qui consiste à gravir les montagnes, pour parcourir des voies, pour atteindre des sommets et qui repose sur différentes techniques de progression ou de déplacement dans un environnement de haute-montagne : courses de neige et de glace, courses mixtes, courses de rochers, randonnées glaciaires, voies d’escalade...

Une histoire d'alpinisme et de guides

Depuis les temps les plus anciens, les hommes ont parcouru la montagne et se sont aventurés en haute-montagne, d'abord dans un but strictement utilitaire : chasse, cueillette, élevage, prospection et ramassage de cristaux, exploitation de filons d'ardoises, commerce et contrebande, guerres, persécutions ou adorations religieuses. Les cols étaient traversés dans le but d'échanges commerciaux.

C'est ainsi qu'au XVIIIème siècle, ce territoire nouveau, encore peu exploré, commence à intéresser artistes et scientifiques. Débutent alors les 1ères explorations des Alpes... C'est la naissance de l'alpinisme.

Dans les Hautes-Alpes, en 1828, le Capitaine Adrien Durand fait l'ascension du Pelvoux (considéré alors comme le point le plus haut du territoire français) ; il remarque alors qu'un autre sommet, un peu plus à l'ouest le domine (il s'agit en fait de la Barre des Écrins...).

Puis, en 1864, Edward Whymper, (artisan graveur britannique qui connaît déjà le massif des Écrins puisqu'il est venu y réaliser une commande de dessins en 1860) est à l'initiative d'une expédition dans laquelle l'accompagnent deux confrères Adulphus Warberton Moore et Horace Walker : guidés par Croz (chamoniard) et Almer (suisse), ils gravissent la Barre des Écrins le 25 juin.

Ainsi, l'alpinisme se développe au XIXème siècle, initié par des grimpeurs, souvent issus de nobles rangs, pour la plupart britanniques (mais pas seulement... Ils sont vite suivis par les américains, allemands, autrichiens, suisses et français...). C'est ainsi que des courses et sommets prestigieux portent leur nom : Coolidge, Whymper, Tucket.

Une grande émulation à dimension internationale règne autour de la conquête de ces cimes alpines ; les tentatives, souvent accidentogènes, parfois mortelles, se multiplient pour atteindre les principaux sommets. Des hommes ont repoussé toujours plus loin les limites de l'impossible et réussi de grands exploits.

Les objectifs scientifiques font place au tourisme. On gravit la montagne juste « parce qu'elle est là ». La mode est au récit de voyage. L'alpinisme se modernise, mais il devient aussi sportif. Les 1ers clubs alpins sont créés : celui de France le sera en 1874.

La Fraternelle des Guides et Porteurs de Pelvoux en Vallouise est fondée en 1909.

Les Guides et Accompagnateurs des Écrins conjuguent aujourd'hui leur expérience, leur prudence et leur sagesse pour faire découvrir le monde merveilleux de la montagne dans le Pays des Écrins. Ils encadrent la randonnée, l'alpinisme, l'escalade, le canyoning, la via ferrata, le ski, le ski de randonnée, la cascade de glace...

Le Pays des Écrins est un territoire de haute-montagne exceptionnel reconnu, où l’on grimpe, on marche et on respire... Le massif est technique et les marches d’approche des sommets prestigieux constituent à elles seules des randonnées fabuleuses.

Depuis l'ascension du Pelvoux (3943 m) en 1828, et la conquête de la Barre des Écrins (4102 m) en 1864, les innombrables cimes du massif n'ont cessé d'être convoitées par les hommes. L'histoire d'Ailefroide et plus largement du Pays des Écrins, imprégnée des exploits des alpinistes pionniers, s'est forgée au rythme des prouesses réalisées dans le massif. C'est ainsi qu'Ailefroide peut s’enorgueillir d'être le 2ème site d’alpinisme français.

C’est accompagné de guides de haute-montagne que ces aventures se vivent pleinement et c’est, à coup sûr, l’occasion de découvrir des mondes souvent méconnus, mais tellement attachants : ceux du Parc national des Écrins, du quotidien des gardiens de refuges et des guides...

Aujourd'hui

la pratique évolue, mais les grandes classiques comme l'ascension du Dôme des Écrins demeurent des itinéraires très recherchés.

À la mesure de ses aptitudes, chacun peut profiter de la fabuleuse expérience d'une course de haute-montagne dans ce cadre unique. La plupart des courses est accessible au plus grand nombre : Roche Faurio (3730 m), les Agneaux (3664 m), le Dôme des Écrins (4015 m), le Pelvoux (3943 m), le Pic du Glacier d'Arsine (3363 m)... Après quelques heures d’ascension, les panoramas s’ouvrent, le grand cirque des Alpes se découvre, les alpinistes respirent.