Micro-parenthèse bien-être au Pays des Écrins

Dans les Écrins

moment de détente

Le territoire du Pays des Écrins les a inspirés pour développer leur activité.Rencontrez  certains de ces passeurs de détente ci-dessous !

Yoga

Le rythme doux mais tonifiant du Yoga d'Hélène

Solaire et énergique comme son yoga, Hélène Ducournau embrasse l’existence avec la même fluidité que le vinyasa doux qu’elle enseigne. Poitrine ouverte vers le ciel, déterminée, la jeune femme originaire de Montpellier arrime sa vie dans les Écrins à l’été 2020. «Mes parents possèdent une résidence secondaire dans la vallée, j’étais venue pour une saison, je ne suis jamais repartie. » Un coup de foudre pour le territoire qui sied à merveille à sa pratique assidue de l’escalade. «Je grimpe depuis toujours. » C’est d’ailleurs lors d’une séance d’escalade en salle qu’elle découvre par hasard le yoga. « J’ai directement accroché à ce sport, j’ai su que je voulais l’enseigner. » Tout s’enchaîne alors très vite, Hélène arrête ses études d’ostéopathie, part sur un coup de tête en Inde, suit une formation d’un mois et décroche le titre d’enseignante de yoga. Une fois son zafu posé dans les Hautes-Alpes, elle devient chargée d’accueil à l’Office du Tourisme des Écrins et créé en parallèle son atelier «Le yoga d’Hélène»

Là, elle propose le vinyasa flow, un yoga ludique, dynamique, mêlé d’inspirations variées.

«Ma pratique se nourrit de tous les enseignants que j’ai croisés au fil de mes voyages, de mes études, de mes journées en haute montagne et de tous les élèves que j’ai eu le plaisir d’accueillir. » Soucieuse de s’adapter à chacun, elle fait de ses séances un espace de lâcher prise. «Chacun vient prendre ce dont il a besoin. » Amoureuse du territoire qu’elle a choisi pour peaufiner ses postures, elle ne se prive pas d’enseigner en plein air, dans ce cadre privilégié, invitation permanente à souffler, respirer, inspirer. En immersion dans cette nature qui apaise et ressource, le flow d’Hélène trouve un rythme naturel qui tonifie autant qu’il recentre et détend.

Les cueillettes de Marie-Noëlle Peguy

À l’Argentière-la-Bessée, Marie-Noëlle Peguy, ethnobotaniste formée à l’école François Couplan, prête une attention particulière à chaque endroit où elle pose ses pieds.

Et pour cause, la Haut-Alpine à l’immuable sourire fait son marché en pleine nature. «Lorsqu’on cueille, on a une démarche lente et contemplative. Parfois, je passe des heures dans le champ juste au-dessus de la maison. »

Bien plus qu’un passe-temps, Marie-Noëlle a décidé d’en faire une activité professionnelle en proposant des randonnées initiatiques à la cueillette de plantes sauvages. Grâce à elle, les reconnaître, les cueillir et les cuisiner n’ont plus aucun secret pour les botanistes en herbe participant à ses séances.

«Lors de mes stages, j’essaye de communiquer mon rapport à la terre, de transmettre des connaissances liées aux plantes à qui je tente de redonner la respectabilité qu’elles méritent. J’ouvre des voies pour que chacun se réapproprie des savoirs oubliés. »

Également accompagnatrice en montagne, Marie-Noëlle cueille de façon responsable et sensitive.

«Pour reconnaître les herbes, il faut observer, sentir, et toucher. L’apprentissage est dans le détail de la pilosité, de la forme de la feuille, ou encore de sa couleur. »

Seulement quelques pas dans le jardin de sa maison, camp de base de ses ateliers, et Marie-Noëlle s’arrête.

«Celle-là est toxique. Mais, goûtez moi ça ! » Des feuilles vertes et ovales aux nervures. Le plantain se caractérise par ses vertus culinaires et médicinales.

« Il soigne les piqûres d’insectes. En tisane, il calme la toux. On le consomme aussi en soupe ou dans les pestos. »

Après la balade-cueillette, direction la cuisine. Là, les clients découvrent les trésors du panier de saison qu’ils transforment en chaussons aux plantes sauvages, en confiture, en tarte aux orties, en coulis, mais aussi en infusion pour soulager les maux de toute la famille. Une aventure et une transformation 100% made in Écrins

 BAINS DE FORÊT Par takaya sylvothérapie

De Lucas Bessy

Lucas Bessy « Je tirais de mes immersions dans le sauvage, souvent vécues en solitaire, une forte énergie et le besoin de partager les émotions ressenties. »

Lucas Bessy a assez logiquement choisi la nature comme laboratoire de travail. Les pieds dans l’herbe et le regard vers les nuages, le jeune homme originaire de Mulhouse est arrivé dans le massif des Écrins à l’âge de 5 ans. Depuis, il n’a jamais vraiment coupé les ponts. Moniteur de ski l’hiver à Puy Saint Vincent et guide de sylvothérapie l’été, il a beaucoup voyagé jusqu’à ressentir le besoin de s’ancrer quelque part.

«Et j’ai choisi les Écrins pour les paysages, l’aspect sauvage du territoire et le calme qui y règne. On n’arrive pas ici par hasard », sourit-il.

Sensible à la nécessité de cultiver les relations avec le milieu naturel, il a suivi une formation de six mois pour devenir guide de sylvothérapie.

«Je voulais apporter quelque chose aux habitants et aux touristes. J’aime passer du temps à montrer à chacun d’entre nous ce que nous avons sous les yeux, rien qu’en ouvrant notre porte. »

Pour Lucas, nul besoin de faire de longues randonnées pour vivre une expérience immersive. « Mes ateliers se déroulent sur une courte distance, à moins d’un kilomètre et durant 3 heures. » Présentée comme un bain de forêt, la sylvothérapie se définit comme l’art de ralentir, de se reconnecter avec la nature et de vivre le moment présent. Piano, guitare, handpan… La musique fait également partie de la vie de Lucas. « Je propose différentes expériences en extérieur, des bains de forêt mais aussi des voyages sonores et des concerts méditatifs. » Son approche la musique est très intuitive. «Une expression de mes émotions qui joue de mon coeur au vôtre. »